FÜLÜ

Fulu-photo(c)RemySirieix

BIOGRAPHIE

FÜLÜ

19 JANVIER 2024

[ REVOLU’PROD / ABSILONE ]

“Une passerelle entre le jazz contemporain, la transe des carnavals
et les rythmes des clubs de techno… un univers sonore hybride, narratif et dansant.”

fulu [f u l u] : en swahili, “esprit sauvage”

Il arrive à FÜLÜ de prendre des apparences animales pour raconter, à travers la musique, la voix et les corps, les récits de l’esprit sauvage.
Mêlant une section cuivres étoffée à des sonorités électroniques, les septs musicien.nes tissent un lien entre le jazz contemporain de la scène londonienne (The Comet is Coming, Sons of Kemet, Ezra Collective), la transe hypnotique des carnavals et les rythmiques envoûtantes des clubs de techno. Une voix contée emprunte à la technique du spoken word pour ajouter aux compositions une dimension narrative.

“Au début, il n’y avait rien”.
Et FÜLÜ se retrouve soudain au milieu d’une foule. Elle y reconnaît des visages, tire sur des fils et s’abandonne à un univers luxuriant fait de miroirs et de masques. À travers sa musique, elle nous convie à un rituel où visages et tötems se confondent. Un défilé empli de sueur, de bagarres, de silence et de bruit ; une foule de sonorités et d’influences musicales qu’elle traverse, funambule partagée entre deux mondes, l’un réel, l’autre imagé. Une dualité qu’on retrouve dans le titre MBWA MWITU .chien-loup qui nous pousse à accepter chaque fragment de soi et à réaliser que deux moitiés font (peut-être) toujours plus que un. Ou avec MCHANGA .sable qui symbolise cette lutte quotidienne de celles et ceux qui vivent dans une société qui n’est pensée ni à leur mesure ni à leur image.

Une invitation à s’abandonner au sauvage.

Un esprit sauvage né au Carnaval de Rio il y a quelques hivers (terres qu’ils retrouveront en février 2024 à l’occasion de leur tournée). Ce premier album est un invitation à les suivre sur les traces de ces déambulations sans début ni fin, à la découverte de l’envoutement percussif des tambours, des exclamations cuivrées des fanfares, de cette sueur enivrante pleine de strass, de paillettes et de costumes bariolés.

Plus qu’une succession de morceaux, “FÜLÜ” est un conte retraçant la genèse du projet, une histoire guidée par un fil narratif : celui de notre rapport à l’au-delà, à l’onirique.